La naturopathie
Selon l’OMS, c’est la 3ème pratique de médecine traditionnelle dans le monde avec l’Ayurveda et la médecine chinoise ; elle se fonde sur la santé et non sur la maladie. C’est une notion très importante qui diffère de la médecine conventionnelle et qui la complète.
La naturopathie reprend la définition de la santé telle que définie par l’OMS en 1946 : « Etat de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ».
Definition
ETYMOLOGIE
Naturo « path » ie, qui signifie chemin en anglais (terme de John H. SCHEEL en 1895), soit le chemin, la voie de la nature.
Egalement du latin « natura » la nature, et du grec « pathos », la maladie.
On peut dire aussi : « Naturothérapie », soit le soin par la nature.
Qu’est-ce que c’est vraiment ?
Lorsqu’on pose la question « qu’est-ce-que la naturopathie ? », 99% des personnes répondent que « c’est soigner les maladies par les plantes ». Malheureusement cette définition fait complètement l’impasse sur le cœur même de la naturopathie. En effet, il ne s’agit pas d’attendre de tomber malade pour se soigner avec un “ingrédient miracle” ni d’agir sur un symptôme avec une plante. La naturopathie va préférer agir sur la cause originelle du déséquilibre, plutôt que d’agir sur les symptômes eux-mêmes, qui ne sont au final que l’expression d’un trouble plus profond.
On dit que la naturopathie est une pratique de santé holistique car elle prend en compte l’être humain dans sa globalité, tant sur le plan physique, psycho-émotionnel que culturel ou social.
La naturopathie arme le corps. Elle l’épaule. Elle lui donne des ressources pour que l’organisme, de lui-même, soit capable de se défendre ; de se rétablir. C’est ce qui la différencie de la médecine conventionnelle et qui la complète. Par exemple, plutôt que de dépendre de traitements chimiques face à la moindre infection, on va préférer renforcer le système immunitaire en amont.
En pratique ça donne quoi ?
Le naturopathe va chercher à augmenter votre vitalité et à rééquilibrer votre terrain afin de redonner à votre organisme son pouvoir d’auto-guérison (homéostasie).
Il va vous donner des clefs pour redevenir acteur et responsable de votre bien-être au quotidien en utilisant des moyens dits naturels et va vous délivrer des conseils personnalisés en fonction de qui vous êtes.
Le naturopathe va toujours privilégier une réforme en hygiène de vie qui soit adaptée à l’individu au travers notamment de réglages alimentaires, d’une remise en mouvement du corps et d’une meilleure gestion des émotions. Il peut ensuite faire appel à différentes techniques et compléments comme la phytothérapie, l’hydrologie, l’oligologie, les fleurs de Bach, les compléments alimentaires…
Pour ma part, j’utilise également l’Iridologie – ou observation de l’iris de l’œil – qui vient en complément de l’entretien. Chaque zone de l’iris est comme une cartographie de l’organisme, elle correspond à un organe ou à une partie du corps, et permet un complément d’analyse de l’état de fonctionnement des différents systèmes de votre corps et de vos organes.
BROMATOLOGIE
psychologie
kinésilogie
Phytologie
Chirologie
reflexologie
Hydrologie
techniques respiratoires
Le naturopathe ne se substitue pas au médecin, ne pose pas de diagnostic, ne modifie pas une prescription médicale et ne rédige pas d’ordonnance. Il renvoie systématiquement au corps médical allopathique tous les cas graves ou suspects ; il peut conseiller des compléments alimentaires ou des produits de santé naturels ; et non des médicaments destinés à être remboursés par la Sécurité Sociale.
En résumé...
La naturopathie c’est une pratique de santé qui :
- vise à maintenir ou rétablir l’équilibre de la santé par des moyens naturels
- propose un accompagnement global vers une responsabilisation du client, qui agit à la fois en prévention et lorsque les troubles pathologiques sont déjà présents.
- se base sur l’hygiène de vie au plus près de l’environnement et recherche avant tout l’origine du déséquilibre plutôt que d’agir sur le symptôme
- consiste à dégager les ressources dont l’individu dispose et sur lesquelles on va pouvoir s’appuyer pour renforcer sa force vitale et solliciter ses propres capacités d’auto-guérison. Ceci de manière durable et profonde afin de prévenir toute autre forme de déséquilibre à l’avenir.
- souhaite tendre davantage vers une médecine intégrative pour une santé globale : travailler non pas contre, mais avec la médecine allopathique pour une meilleure prise en charge du patient
"J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé."